Au début de mon blog, dans les tous premiers articles que je publiais, je vous parlais de machine à coudre et de mon choix pour la JANOME 230DC. Aujourd’hui, on se penche sur une autre machine qui s’avère bien pratique voire essentielle dans la couture : j’ai nommé la SURJETEUSE. Concrètement, c’est la meilleure copine de ma meilleure copine. Si vous hésitiez encore, laissez-moi vous convaincre d’investir en vous listant les avantages de cette merveilleuse machine (mais avant, je vais quand même vous présenter celle qui a pris place dans mon coeur 😉 )

PRESENTATION DU BOLIDE : BROTHER 3034DWT
Alors que pour ma machine à coudre, j’étais partie chez Janome, pour ma surjeteuse j’ai jeté mon dévolu chez Brother avec leur surjeteuse 3034 DWT. Ca a été un long chemin pour me décider parce que contrairement aux machines (à mon sens), les surjeteuses se ressemblent plus hormis les Baby Lock, on est bien d’accord. J’avais nettement moins de critères que pour ma machine à coudre et donc les possibilités étaient plus nombreuses. Concrètement, je voulais :
- La possibilité de faire du roulotté : pour moi qui couds énormément de viscose et de tissus fins, l’ourlet roulotté à la surjeteuse, ça change quand même la vie. J’ai tenté le pied à roulotté sur la machine mais vraiment, c’était plus un casse-tête qu’autre chose et avec la surjeteuse, c’est nettement plus rapide ;
- Le bras libre : en soi, il est pas essentiel mais comme pour ma machine, je trouve ça plus pratique pour surjeter des emmanchures ou des bas de pantalon par exemple, même si c’est possible de le faire sans ;
- Facilité d’enfilage : clairement loin de moi les machines qui mettent une plombe à être enfilées et qui sont une galère dès l’allumage. Alors oui, j’ai suivi un très bon conseil qui est d’apprendre à enfiler ma surjeteuse dès le départ et de ne pas utiliser la technique des nœuds (Merci à Margaux, la créatrice de Petit Patron pour en avoir parlé dans une de ses vidéos)
Avec ces trois critères principaux, je me suis rendue sur le site de Stecker, aka saint lieu pour mes machines et accessoires de machines, et j’ai regardé ce qui se faisait. Après recherches, comparatifs, parallèles et j’en passe, j’ai tranché et j’ai opté pour la Brother 3034 DWT (569 €). Est-ce qu’après plus de trois ans d’utilisation, je regrette mon choix ? Oooh la clairement NON ! C’est vraiment une machine super chouette à utiliser et, sincèrement, je m’en sers quasiment tous les jours et elle ne me déçoit jamais. J’ai même commencé à coudre des pièces en jersey avec elle tellement tout se passait bien et … roulement de tambour … Tout s’est superbement bien passé.

Voici la bête ! Alors, pour faire rapidement le tour avant de passer aux avantages de la surjeteuse de manière générale, c’est une surjeteuse dite compacte avec, fourni sur ce modèle, un bac de récupération (ce qui est plutôt pratique). Niveau accessoires de base, vous avez :
- Une housse de protection
- Un jeu d’aiguilles pour surjeteuse
- Une pince pour l’enfilage
- Un tournevis pour placer/retirer les aiguilles
- La pédale et le câble d’alimentation
- La brosse de nettoyage
- Les filets et disques bloque-bobines
- + la mienne est arrivée enfilée avec des bobines blanches ce qui est plutôt pas mal mais je ne sais pas si c’est le cas avec toutes
Accessoires en option (fournis avec ce modèle) :
- Pied fronceur
- Pied passepoil
- Pied pour points invisibles
AVANTAGE N°1 : LES FINITIONS
L’un des gros avantages de la surjeteuse, c’est la finitions des vêtements. Alors oui, on peut s’en passer et utiliser le point zig-zag mais clairement, cela ne remplacera jamais des finitions à la surjeteuse, qui plus est si vous utilisez le couteau. Clairement, j’ai mis du temps à me convertir en me disant que c’était superflu et que, de toute façon, j’étais la seule à voir les finitions intérieures des vêtements que je cousais mais j’ai vite changé d’avis. Les tissus qui s’effilent, ça va un temps mais moi ça m’a très vite saoulé. Certaines marques (Atelier Scämmit notamment) optent pour des coutures anglaises mais la majorité du temps, la surjeteuse, ce serait vraiment votre copine. Que ce soit des tissus fins comme la viscose ou des tissus épais comme du jeans, les finitions sont nettement plus propres :

Merci Avons pour ce merveilleux récapitulatif des différents points possibles avec cette Brother, c’est nettement plus clair ;). Vous pouvez voir que les possibilités sont quand même nombreuses. Pour vous aiguiller un tout petit peu plus voici, d’après le manuel d’utilisation, l’utilité des différents points principaux :
- Surjet à 4 fils : couture résistante, couture de tricots et tissages ;
- Surjet à 3 fils 5 mm : Idéal pour les tissus moyens à épais ;
- Surjet à 3 fils 2,8 mm : idéal pour les tissus fins à moyens ;
- Ourlet étroit/ourlet roulotté : finition des tissus fins à moyens, en bordure (typiquement sur le bords des volants en cotons ou viscose, c’est parfait) ;
- Ourlet invisible : ourlets de pantalon, jupes ou rideaux ;
- Surjet plat : point fantaisie ;
- Plis cousus : Finition décorative
AVANTAGE N°2 : LA COUTURE DE TISSUS EXTENSIBLES
Le jersey, les mailles, le lycra, les maillots de bain et j’en passe, tous ces tissus sont nettement plus faciles à travailler à la surjeteuse qu’à la machine à coudre (selon mon avis). Alors oui, c’est vrai, je ne suis pas une grande utilisatrice du point zig-zag de manière générale mais pour garantir l’élasticité du tissu et l’extensibilité des tissus, la surjeteuse c’est vraiment la boss. Pour que ce soit plus parlant, voilà différents projets que j’ai assemblé uniquement (ou presque, les finitions sont souvent à l’aiguille double) à la surjeteuse :
Le petit plus ? La vitesse de réalisation. Si vous laissez votre couteau enclenché, vous assemblez et finissez votre vêtement en deux temps trois mouvements. Pour se situer, le sweat Madame Jona me met environ une heure à coudre (les œillets pour le cordon de la capuche étant l’étape la plus compliquée du processus) et le pantalon clay, 30 petites minutes suffisent. C’est vraiment hyper rapide de coudre des vêtements avec ce bolide ! ATTENTION, cela s’y prête pour les tissus extensibles, ne tentez pas de coudre une viscose ou un coton uniquement à la surjeteuse, le rendu ne sera pas aussi optimal 😉
AVANTAGE N°3 : L’OURLET ROULOTTE
Mon Saint Graal personnel, c’est l’ourlet roulotté. Jusqu’alors, c’était ourlet mouchoir et compagnie mais clairement, ça me saoulais. J’ai essayé le pied à ourlet roulotté à la machine mais honnêtement, pas convaincue et puis la surjeteuse est arrivée dans ma vie et sur ma table de couture et OH MIRACLE ! Un ourlet roulotté en moins de temps qu’il ne faut pour écrire « ourlet roulotté ». Une finition nickel sur mes petites viscoses et cotons assez fins. Pour rien au monde je reviendrais à avant, ce serait trop long, trop compliqué, trop prise de tête. Alors je sais que tout le monde n’est pas adepte de cette finition mais moi je fais partie de ce groupe-là, c’est un peu comme le débat des cornichons dans les hamburgers ou des ananas sur la pizza, il y en a des pour et des contres. Pour l’ourlet roulotté à la machine, je fais partie des pour (et pour le reste aussi mais chut, c’est un secret). Mes volants tombent nettement mieux depuis que Brother est arrivé dans ma vie 😀 Voici quelques exemples pour que ce soit plus concret :


CONCRETEMENT …
Je vous ai listé ici les principaux avantages de la surjeteuse à mon sens. Il en existe évidemment pleins d’autres mais ce sont que je sollicite le plus au quotidien. Si vous hésitez tout de même à investir, notamment au niveau du prix parce que cela représente un budget, franchement laissez-vous tenter tout de même parce que les possibilités en couture seront vraiment plus nombreuses. Personnellement, cela m’a permis d’apprendre à coudre le jersey avec de belles finitions. Alors oui, cela ne remplace pas une machine à coudre et vous pouvez vous contenter uniquement de votre machine mais les finitions ne seront jamais aussi belles (oui je me répète mais je pense que je le répèterai jusqu’à ce que tout le monde soit convaincu de mon argument).
Brother, Singer ou encore Baby Lock, prenez le temps de comparer les différentes machines et de voir celle qui répondrait le plus à vos attentes. Si je devais en conseiller une, bien évidemment que ce serait celle que j’utilise parce que j’en suis convaincue : facilité d’enfilage, de réglages, livret explicatif hyper bien foutu et imagé, bras libre pratique pour le surjet d’emmanchures ou de bas de pantalons (même de bas de sweats comme le Madame Jona), bac récupérateur pour les chutes de tissus et j’en passe. Je ne lui trouve que des qualités et en plus de trois ans d’utilisation intensive, je n’ai jamais eu de problème avec. J’utilise le couteau depuis le début mais vous pouvez bien évidemment le retirer si vous vous sentez plus à l’aise sans.
Alors, dites-moi, à la vue de tout ceci, convaincu(e) ? 😉