Vous commencez à me connaître maintenant et vous pouvez facilement vous rendre compte que les volants, les fronces et moi, c’est une grande histoire d’amour. J’adore vraiment les vêtements avec ce genre de petits détails qui font toute la différence et qu’elle ne fût pas ma surprise quand j’ai vu que l’Atelier Bernie avait tout réuni en un seul et même projet : la blouse Elisabeth. Je vous avait déjà présenté deux autres projets de la marque l’année passée : la blouse Rose et le body Grace et ici, ça reste vraiment dans les codes vintage de la marque mais on part sur une toute autre interprétation de ce style et clairement, c’était le coup de foudre au premier coup d’oeil.
LE PATRON
La blouse Elisabeth est un chemisier avec des plis religieuses sur le devant et dans le dos ainsi qu’un maxi col. Les volants de col et de manches sont optionnels mais moi, personnellement, j’ai été à fond dans le patron et je les ai mis. Atelier Bernie propose des super chouettes patrons avec des explications claires et très bien illustrées. Elle est, à l’heure actuelle, l’une de mes marques préférées quand je cherche des patrons qui sortent de l’ordinaire et qui ont ce petit coté années 50-60 que j’apprécie particulièrement.
- Eventail de tailles : 32 – 50
- Marges de coutures incluses dans le patron
- Livret explicatif en français
- Format PDF A4 et A0 au prix de 13€
- Format pochette en A0 au prix de 17,50€
FOURNITURES ET REALISATION
TISSU ET MERCERIE NECESSAIRES
Avant toute chose, il s’agit de choisir son tissu. Niveau matière, il vaut mieux opter pour des tissus fins mais qui se tiennent comme les cotonnades, le lin ou encore le tencel. Honnêtement, pour l’avoir réalisé deux fois, la viscose peut se tenter si elle n’est pas trop souple mais je suis pas convaincue que le résultat sera optimal. J’ai donc regardé dans mes stocks et oui, ce tissu vous dit peut-être quelque chose car c’est le même que la robe pic-nic que j’avais cousu l’été passé. Il me restait assez de tissu donc pourquoi pas au final.
Je n’étais pas certaine que des motifs aussi gros allaient s’y prêter mais comme dit le dicton, qui ne tente rien n’a rien et au final j’adore. Pour la quantité de tissu nécessaire, tout dépend de la taille que vous réalisez et de l’option des volants. A titre indicatif, pour une taille 36 avec les volants, il faut compter 1m80 (sans les volants, cela aurait été 1m60).
Pour la mercerie, il faut prévoir :
- 7 boutons de 10 à 15 mm de diamètre
- Du thermocollant pour le col et la patte de boutonnage
- 70 cm de biais pour la finition de l’encolure (vous pouvez clairement le réaliser dans le même tissu que le reste mais j’ai clairement la flemme de le faire donc j’ai opté pour un tout fait du magasin en coton)
- Du fil assorti, c’est toujours mieux mais pas obligatoire, libre à vous de faire ou non des coutures contrastantes 🙂
COUTURE ET AVIS
Comme dit plus haut, j’ai cousu la taille 36 pour mon 36 habituel et il va nickel, juste un petit peu serré aux poignets mais rien de méchant. Le guide des tailles aide vraiment à sélectionner la taille à coudre parce que la marque propose les dimensions du vêtement fini, ce qui est vraiment chouette parce que parfois, les guides des tailles ne précisent pas l’aisance prévue et on se retrouve avec des vêtements trop grands.
J’ai opté pour une version bicolore afin que le tissu fleuri soit mis en avant mais que les détails de la blouse le soient aussi, l’un n’allant pas sans l’autre, je ne voulais pas que le col ainsi que les volants aux manches se retrouvent noyés dans cette masse fleurie.
L’occasion se présente ici de vous présenter cette nouvelle chérie qui fait partie de nos vies : Kenya, une petite amstaff de 6 ans qui est un véritable amour. Nous l’avons recueillie au mois d’octobre 2024 à la SPA de la ville de Charleroi (en Belgique) et c’est un bonheur de l’avoir près de nous depuis. Malheureusement, le petit loulou que vous avez pu apercevoir cet été nous a quitté en ce début d’année 2025, à l’âge de 17 ans et 11 mois (il était encore rock’n roll le pépère mais son âge l’a tristement rattrapé).
Je n’ai fait aucune modification du patron, je me suis simplement laissée guider par les explications et j’ai adoré du début à la fin. Et quel bonheur ! Pas d’incompréhension, pas de difficulté de couture, les pièces s’alignent parfaitement, même les plis religieuses paraissent faciles dans le livret, vraiment si vous maitrisez déjà votre machine et la couture, et que le modèle vous plait, lancez-vous ! La marque annonce un niveau intermédiaire et c’est clairement ça, un niveau débutant rencontrerait pas mal de difficultés entre les fronces, les boutonnières et les plis religieuses, je le déconseille sincèrement.
Pour les boutons, j’ai sélectionné des petits ronds en dorés légèrement vieillis pour qu’ils ne soient pas plus voyants que le reste mais qu’ils apportent tout de même un petit quelque chose. Je n’en ai mis que 6 au lieu de 7 parce qu’ils sont plus proches des 15 mm que des 10 donc pas assez de place pour tous les mettre mais je trouve que cela ne choque pas.
Alors, qu’est-ce que j’en pense au final de cette petite blouse Elisabeth ? Que du bien ! Sincèrement, je l’adore. Avec juste un jeans et une paire de baskets un peu compensées pour casser le style plus sage et strict, c’est un mélange qui me représente bien. Je l’ai portée au travail et je n’ai eu que des compliments tant pour son originalité que pour ses détails. Pour le moment, je la porte telle quelle, sans la rentrer dans un pantalon mais en revoyant les photos d’Atelier Bernie pour rédiger l’article, je pense bien la tenter rentrée dans un pantalon taille haute, peut-être un peu évasé ça pourrait être pas mal. Ce n’est clairement pas le dernier projet de chez elle que je vais vous présenter, restez bien connectés, cela pourrait vous intéresser.
Ah oui, dernière petite chose, si jamais Kenya vous faisait un peu mal au cœur sur la première photo, les deux qui vont suivre vont tout de suite vous rassurer sur le fait qu’elle se porte à merveille et qu’elle reçoit plein d’amour. La dernière photo est en cadeau, pour ceux qui sont arrivés jusque-là, c’était juste après la prise des photos, pour un petit moment câlin avec elle où elle n’hésite clairement pas à ramener son petit singe en peluche et à se poser directement sur moi, dans le plus grand des calmes. Comme vous l’apercevrez peut-être encore, les présentations sont ainsi faites. Nous n’avons pas choisi son prénom et nous avons décidé de ne pas le changer car c’est son identité et elle répondait déjà à ce prénom depuis 6 ans.
P.S. : si jamais vous souhaitez adopter un animal, dirigez-vous en priorité vers les refuges qui sont submergés par des loulous et louloutes qui attendent une famille. Ce sont des animaux qui n’attendent qu’une famille pour donner tout l’amour qu’ils ont en eux. Néanmoins, avant d’adopter, réfléchissez bien aux changements que cela occasionne (notamment les vacances) et au fait que c’est un être vivant, pas un jouet ni quelque chose de passager. Il ne faut pas oublier qu’ils sont un chapitre dans notre vie mais que pour eux, nous représentons normalement toute leur vie alors prenez en soin si vous adoptez une petite boule de poils.
